La neige a eu raison de quelques participants, mais ceux qui étaient là ont été, comme d'habitude, brillants ! Je suis toujours étonnée de la diversité des ouvrages présentés, et surtout, je repars à chaque fois avec l'envie de lire tous les livres dont on a parlé dans la soirée ! C'est sans aucun doute dû à la passion de chacun pour faire adopter son choix par les autres, même si - au départ - ça ne paraît pas évident.
Andrea nous a fait découvrir "Le Cabinet des 12" de Laurent Fabius, qui "l'a réconciliée avec le bonhomme" ; un livre sur la peinture ; où des tableaux sont décortiqués, remis dans leur contexte, par un Fabius fils et petit fils d'antiquaire qui connait son affaire, nous dit-elle (et fait rare dans ce genre de livre : les tableaux sont représentés)
François, comme à son habitude, nous a ressorti "une vieille chose" comme il aime à le dire lui-même : "Au bonheur des dames" de Zola. Avec la démonstration par A+B que du temps de Zola ou du nôtre, c'est toujours "la victoire du Grand Magasin sur les petits commerces" (d'actualité, n'est-ce pas ?)
Nicole est tombée par hasard à "La boîte à LIVRES" (librairie de Tours) sur "L'Atlantique Sud" en poche, un premier roman d'un scénariste, Jérôme Tonnerre, qui raconte les errances d'un garçon dont la mère vient d'être incinérée, et qui avait demandé à ses enfants de disperser ses cendres dans l'atlantique sud...
Deuxième livre apporté par Nicole : "Le goût des pépins de pomme", de Katharina Hagena, auteure allemande, un livre sur le souvenir et l'oubli, qui se passe en Allemagne du Nord.
Sylvie a lu son premier Jean-Louis Fournier : "Poète et paysan", qui raconte l'expérience autobiographique de l'auteur dans une ferme du Nord de la France, chez ses beaux-parents, dans les années 60. Nous avons également évoqué les autres livres de Fournier : "Où on va, papa ?" (sur ses deux fils handicapés) ou "Il a jamais tué personne, mon papa" (sur son père médecin de campagne)
Janie était enthousiaste au sujet de "La carte et le territoire" de Houellebecq, qu'elle n'avait pas fini - Andréa et François l'ont également lu et adoré... et puisque nous étions dans les Goncourt, nous avons parlé de "Trois femmes puissantes", de Marie NDiaye ; trois nouvelles mettant en scène des femmes africaines.
J'ai passé une excellente soirée, je vous remercie vraiment tous d'y avoir participé, les discussions sont toujours passionnantes et drôles, avec des avis différents dans une ambiance sympathique où tout le monde peut laisser parler son goût ; et où il a été question de littérature, mais aussi de musique, de peinture et de cinéma.
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